Candidature au rectorat

Newsletter 3 : S’engager activement dans la transition écologique et sociale, au sein de l’université et de la société.

S’engager activement dans la transition écologique et sociale, au sein de l’université et de la société

Dans le prolongement des Objectifs du développement durable (ODD) des Nations Unies, la contribution de l’UCLouvain à la transition écologique et sociale doit se décliner en une série d’objectifs et principes transversaux et se traduire à tous les niveaux de son fonctionnement (gouvernance, politiques et stratégies institutionnelles), dans son organisation humaine (politiques du personnel et de la vie étudiante), dans ses infrastructures et ses missions. Relèvent ainsi, selon moi, d’un seul et même projet plusieurs champs que je développe dans mon programme et qui tendent à :

  • offrir des formations de qualité, inclusives, critiques et ouvertes sur le monde, afin de doter nos étudiant·es des connaissances et compétences leur permettant d’être des acteurs et actrices de la transition,
  • poursuivre nos recherches en ce domaine et soutenir leur diffusion et leur impact au sein de la société,
  • agir pour réduire les inégalités et contribuer à une plus grande justice sociale,
  • réduire l’empreinte carbone et écologique de nos campus.

Dans cette newsletter, je présente les deux axes « transition » de mon programme, qui devront constituer des grilles de lecture systématiques des actions que nous entreprendrons: a) la politique “Équité, diversité, inclusion” (EDI), intégrant la lutte contre les violences et discriminations au sein de l’université, et b) la politique de transition écologique et sociale au sein et en dehors de notre institution.

Accueillir, accompagner et valoriser les diversités et lutter contre les violences et discriminations

L’approche actuelle de l’Université me semble présenter le risque d’un manque de cohérence, voire de pertinence: des conseillères « EDI », d’une part, et une conseillère en charge de la politique du genre et de la lutte contre les violences et le harcèlement, d’autre part. Les enjeux de ces dimensions me semblent pourtant converger en ce qu’ils tendent à mieux accueillir et accompagner les diversités qui composent notre communauté. S’y centrer permet par ailleurs de s’appuyer sur un message fondamentalement positif, de respect et de valorisation de notre composition plurielle.

La richesse de notre communauté impose à la fois des mesures d’inclusion plus fortes, des actions assurant une meilleure égalité des chances et un engagement plus ferme à lutter contre les violences et discriminations, qu’elles soient le fait de tierces personnes, de membres de notre communauté ou de l’Université elle-même, car celle-ci crée aussi potentiellement, par ses modalités d’accès, ses conditions de travail, ses procédures et sa « culture », des obstacles à un égal respect de chacun et chacune.

Ma volonté est donc de ramener dans un seul portefeuille de prorecteur·rice tous les enjeux des diversités afin de mener une politique intersectionnelle, articulée autour d’un engagement institutionnel-cadre et d’un plan d’action priorisé sur la durée du mandat rectoral, lequel comprendrait

  • un volet de prévention et lutte contre les violences et le harcèlement, ciblant tous les facteurs de vulnérabilité (genre, racisme, validisme, …) et prenant appui sur le rapport « harcèlement et violences de genre ». Prévention, sensibilisation, protection et sanction ou mesures « réparatrices » en seront les maîtres-mots.
  • un volet de promotion des diversités et de lutte contre les discriminations, car l’Université doit être un milieu d’étude et de travail inclusif et représentatif. Par différentes mesures, j’entends identifier et supprimer progressivement les obstacles à une progression équitable des parcours: évaluation du statut PEPS et pertinence de son extension, aide sociale, amélioration des infrastructures, révision des procédures de progression des carrières, etc.
Faire de l’UCLouvain un acteur de premier plan de la transition écologique et sociale

Ma volonté est de faire de l’UCLouvain un acteur de premier plan de la transition écologique et sociale en Wallonie et à Bruxelles. L’UCLouvain a en effet une triple responsabilité dans le contexte de l’actuelle urgence écologique.

En tant qu’institution répartie sur plusieurs campus, notre Université a une empreinte carbone et écologique non négligeable. Ma première priorité est de rendre nos campus plus durables et de viser la neutralité carbone à l’horizon 2035, comme le prévoit le Plan Transition actuel.

L’Université a aussi pour mission de développer les connaissances scientifiques nécessaires à la transition. Elle doit être à la pointe de la recherche disciplinaire et interdisciplinaire sur la transition et soutenir les approches transdisciplinaires, faisant intervenir les acteurs de terrain, dont un bon exemple est le Tiers-lieu « Les Portes de la transition » à la Ferme de Lauzelle. L’expérimentation d’innovations techniques, agronomiques et sociales pour la transition doit être promue, tout comme la coopération internationale.

Mais là où l’UCLouvain peut avoir l’influence la plus significative sur la transition, c’est sans doute en sensibilisant et en formant les étudiant·es aux enjeux et aux voies du développement durable, en l’intégrant notamment dans la formation de base obligatoire en BAC, dans les cours de master et dans la formation initiale des enseignant·es.

Enfin, faire entendre la voix de l’UCLouvain dans les cercles influents et auprès des pouvoirs publics et de l’ARES fait aussi partie de mes priorités.

À cet effet, je maintiendrai un prorectorat dédié, continuerai la mise en œuvre du Plan transition 2021-2026 et le renouvellerai en le renforçant, en résonnance avec les recommandations de l’Assemblée de la transition, que je souhaite pérenniser.

Je vous invite à consulter mon programme pour connaître les mesures concrètes que, dans cette finalité, ambitieuse mais essentielle, je m’engage à porter pour et avec vous.

Bien cordialement,

Geneviève Schamps

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